Lorsque l’on parle de gaspillage, il est important de comprendre que tous les types de gaspillage ne peuvent pas être éliminés de notre processus de travail. Certains sont en fait nécessaires pour garantir la qualité de nos produits et services. Mais qu’en est-il du gaspillage dans la gestion de projet ?
Prenons un exemple concret : le test d’un logiciel. C’est une activité vitale, mais nos clients ne souhaitent pas nécessairement payer pour ça. Cependant, l’absence de tests pourrait entraîner un produit de mauvaise qualité, ce qui aurait un impact négatif sur nos performances économiques. C’est là que les deux principaux types de gaspillage entrent en jeu :
Gaspillage Nécessaire : Il s’agit d’activités qui ne créent pas de valeur directe, mais qui sont essentielles pour garantir la qualité du produit. Pensez aux tests, à la planification, aux rapports, etc.
Pur Gaspillage : Ces activités n’apportent aucune valeur et peuvent être immédiatement supprimées du processus. Tout ce qui n’apporte aucune valeur et génère des délais inutiles peut être considéré comme un pur gaspillage.
La philosophie Lean identifie sept domaines où ces gaspillages peuvent se cacher, appelés les sept gaspillages du Lean.
- Transports : Le déplacement non essentiel de ressources ou de matériaux qui n’ajoutent aucune valeur au produit final.
- Stocks : Les stocks excessifs créés par la crainte de ne pas être prêt pour une demande imprévue, générant des coûts inutiles.
- Déplacements : Les déplacements inutiles et complexes d’employés ou d’équipements, entraînant des pertes de temps et d’efficacité.
- Temps d’Attente : La stagnation des biens ou des tâches, provoquant des retards et des pertes de temps.
- Surproduction : Produire plus que ce qui est nécessaire, créant des coûts supplémentaires et déclenchant d’autres gaspillages.
- Surtraitement : Ajouter des fonctionnalités inutiles ou excessives qui n’apportent pas de valeur réelle.
- Défauts : Les erreurs nécessitant des retouches ou générant des déchets, entraînant une perte de temps et de ressources.
En adoptant une approche Lean, nous pouvons identifier ces gaspillages et travailler pour les éliminer. Chaque petite amélioration compte pour un processus plus fluide et plus efficace.
Alors, voyons ces gaspillages comme des opportunités d’amélioration et d’optimisation des ressources. En réduisant ce qui est superflu, nous ouvrons la voie à des solutions plus rapides, plus efficaces et plus satisfaisantes pour nos clients et notre entreprise.
May the Scrum be with UX